samedi 19 septembre 2015

L’agriculteur, le premier acteur de notre santé

L’agriculteur, le premier acteur de notre santé

C’est gravissime, les agriculteurs ne parviennent plus à vivre de leur travail. Chaque été, on voit ainsi se développer un mécontentement qui se traduit par des manifestations bruyantes sur les routes ou les lieux de vacances.
>
> Cette année le ras le bol est à son comble. Producteurs de lait, de viande, céréaliers, viticulteurs, arboriculteurs… sont en colère. Alors, tel un emplâtre sur une jambe de bois, le Président tout puissant débloque 600 millions d’euros pour calmer le monde agricole. L’Etat démuni en est à recommander que les cantines scolaires s’approvisionnent en viande fraîche « française » (20 % des débouchés de la filière) et pas en Argentine, comme le font certains restaurants étoilés. Pour apaiser les esprits, on annonce aussi que la viande française sera choisie en priorité dans les restaurations collectives de l’Etat.
>
> La confiance n’existe plus. Les promesses du ministre de l’Agriculture comme celles du Président ne sont que du vent. Personne n’est dupe : les réunions ministérielles ne servent à rien.
>
> Et en attendant, la concurrence continue de faire rage entre les pays de la zone euro, la Pologne, l’Allemagne, l’Angleterre… La viande française est trop chère pour les budgets serrés des hôpitaux où l’on mange si mal, des écoles et même de l’armée. C’est la grande distribution, lobby puissant, protégé des politiques, qui fait ses choux gras sur le dos des agriculteurs.
>
>

Pendant ce temps-là, à Milan…

En pleine crise agricole, on fanfaronne à Milan où les visiteurs de l’exposition universelle ont découvert dans le Pavillon France un grand jardin potager, vitrine d’une agriculture écologiquement intensive. Ont-ils été convaincus ? J’en doute, vu les retours que j’ai eus d’amis qui ont passé du temps à Milan pour les vacances. Ils ont surtout le souvenir de leur porte-monnaie qui a bien fondu à cette occasion.
>
> Face à la situation actuelle de l’agriculture française, comment peut-on ainsi se vanter de nourrir la planète ? Oser écrire : « La capacité de production française et sa contribution pour l’équilibre des marchés mondiaux, ses modèles agricoles et alimentaires, sa capacité d’innovation et de transfert technologique, ses établissements d’enseignement et son ouverture internationale, sans oublier la dimension gastronomique »…
>
> Oui, oser écrire cela, c’est se moquer du monde… Car le modèle français est aujourd’hui obsolète. Il a fait son temps. Seuls les agriculteurs et les consommateurs peuvent, ensemble, l’orienter autrement.
>
>

Le slogan international des lobbies de l’agro-alimentaire

On connaît bien Monsanto et autres semenciers internationaux, leurs OGM et PGM (organismes et plantes génétiquement modifiés) que veulent implanter les ingénieurs agro et les experts des ministères. Leur credo, qui a été choisi pour slogan de l’exposition universelle de Milan, c’est cela : « Nourrir la planète, Énergie pour la vie ». Ils croient nourrir la planète en arguant de leur (fausse) générosité, le cœur sur la main, produisant des produits de moindre qualité pour un plus grand nombre, nous faisant croire que leur agriculture productiviste est la solution pour supprimer la famine dans les pays très pauvres.
>
> En réalité, ces semenciers s’enrichissent sur le dos des paysans qu’ils ont dépossédés de leur droit de produire et d’utiliser leurs propres semences en leur vendant des grains incapables de se reproduire.
>
>

Nous oublions d’où provient ce qui arrive dans notre assiette…

S’enrichir, ce n’est pas ce que cherchent les agriculteurs de terrain. Ils veulent vivre dignement de leur travail. Ils ont les mains dans la terre, sont au plus près des animaux, les nettoient, les aident à mettre bas, les nourrissent, suivent leur croissance et décident de leur avenir pour nous, les humains consommateurs. Nous oublions souvent d’où provient ce qui arrive dans notre assiette, où a poussé et où a été élevé ce qui arrive dans notre « palais des saveurs ». De quel travail admirable, de quelles sueurs d’hommes et de femmes sont issus ces légumes et fruits, ces morceaux de viandes savoureuses, ces poissons des mers qui nous entourent…
>
> Le gaspillage alimentaire doit être réduit car il traduit le non-respect des aliments que la Terre nous procure. Il traduit aussi la surproduction et donc la qualité incertaine de certains aliments préparés par les industriels qui n’hésitent pas à ajouter conservateurs, colorants, exhausteurs de goûts, arômes artificiels qui nous éloignent de la nature et sont souvent responsables d’allergies, d’intolérance, de maladies auto-immunes de plus en plus nombreuses.
>
>

Notre santé dépend largement de ce que nous mangeons

Qui est à l’origine de tout ce que nous apportons à notre organisme pour le faire croître, le maintenir dans le meilleur état de santé ? C’est l’agriculteur ! Il peut être le premier acteur de notre bonne ou de notre mauvaise santé.
>
> C’est démontré aujourd‘hui, les perturbateurs endocriniens, les pesticides et insecticides abiment la construction de l’enfant dans sa vie intra-utérine. Anomalies congénitales, infertilité, cancers des enfants mais aussi perturbations immunitaires conduisant à des lymphomes trouvent leur source dans l’agriculture productiviste.
>
> Les OGM et PGM n’apportent rien de plus à notre santé, contrairement à ce qu’on nous chante, comme nous le verrons dans une prochaine pétition. Nous demanderons la transparence totale sur les produits issus de ce type d’agriculture, afin que les consommateurs ne soient pas trompés et puissent choisir en connaissance de cause.
>
> On vient de démontrer que les moustiques résistent par simple sélection naturelle aux insecticides, ce qui permet de voir apparaître en métropole des cas de Dengue ou de Chikungunya, et bientôt de fièvre jaune. L’avenir est aux bio-insecticides qui seraient des toxines bactériennes inoffensives pour l'homme et très toxiques pour les larves de moustiques. À voir. Car on doit maintenant penser à protéger les abeilles. Elles souffrent tellement de l’agriculture productiviste que certains en viennent à évoquer leur disparition et, bien au-delà, en raison des difficultés de pollinisation, la fin de notre humanité.
>
>

La révolution agro-écologique est en marche !

Face à ces menaces, ce sont les agriculteurs et les consommateurs qui peuvent ensemble développer les solutions : la révolution agro-écologique est en marche !
>
> D’ailleurs, les rares agriculteurs qui s’en sortent aujourd’hui vendent à la ferme, savent fidéliser leur clientèle avec des produits du terroir, issus d’une agriculture raisonnée ou raisonnable, mieux encore biologique ou biodynamique.
>
> Nous ne pouvons mieux dire que résumer les 8 propositions de notre très cher ami Pierre Rabhi pour vivre en prenant soin de la vie. Elles peuvent paraître utopiques à certains. Je ne le crois pas, car elles rejoignent la dernière lettre du Pape François « Loué sois-tu… », que je conseille de lire et méditer. Elles proposent aussi la vraie écologie, celle qui n’a pas de bannière idéologique, celle qui croit en l’homme et se bat pour son avenir : cet avenir a un sens tant pour les croyants que pour les incroyants.
>
>
« La planète Terre est à ce jour la seule oasis de vie que nous connaissons au sein d'un immense désert sidéral. En prendre soin, respecter son intégrité physique et biologique, tirer parti de ses ressources avec modération, y instaurer la paix et la solidarité entre les humains, dans le respect de toute forme de vie, est le projet le plus réaliste, le plus magnifique qui soit. »
>
>
Ce texte ci-dessus et les propositions qui suivent sont extraites de La Charte Internationale pour la Terre et l’Humanisme, écrite par Pierre Rabhi pour le mouvement Colibris, issue de son livre « Vers la Sobriété Heureuse », paru en 2010 aux éditions Actes Sud.
>
> Ces propositions réinventent « un modèle de société pour proposer une alternative au monde d’aujourd’hui. Pour que le temps arrête de n’être que de l’argent, pour que le silence redevienne merveilleux, pour que la logique du profit sans limites cède face à celle du vivant, pour que les battements de nos cœurs ne sonnent pas comme des moteurs à explosion, et enfin pour vivre et prendre soin de la vie. »
>
>

1 - L’agro-écologie, pour une agriculture biologique et éthique

De toutes les activités humaines, l'agriculture est la plus indispensable, car aucun être humain ne peut se passer de nourriture. L’agro-écologie que nous préconisons comme éthique de vie et technique agricole permet aux populations de regagner leur autonomie, leur sécurité et leur salubrité alimentaires, tout en régénérant et préservant leurs patrimoines nourriciers.
>
>

2 - Relocaliser l'économie pour lui redonner un sens

Produire et consommer localement s'impose comme une nécessité absolue pour la sécurité des populations à l'égard de leurs besoins élémentaires et légitimes. Sans se fermer aux échanges complémentaires, les territoires deviendraient alors des berceaux autonomes valorisant et soignant leurs ressources locales. Agriculture à taille humaine, artisanat, petits commerces…, devraient être réhabilités afin que le maximum de citoyens puissent redevenir acteurs de l'économie.
>
>

3 - Le féminin au cœur du changement

La subordination du féminin à un monde masculin outrancier et violent demeure l'un des grands handicaps à l'évolution positive du genre humain. Les femmes sont plus enclines à protéger la vie qu'à la détruire. Il nous faut rendre hommage aux femmes, gardiennes de la vie, et écouter le féminin qui existe en chacun d'entre nous.
>
>

4 - La sobriété heureuse contre le « toujours plus »

Face au « toujours plus » indéfini qui ruine la planète au profit d'une minorité, la sobriété est un choix conscient inspiré par la raison. Elle est un art et une éthique de vie, source de satisfaction et de bien-être profond. Elle représente un positionnement politique et un acte de résistance en faveur de la terre, du partage et de l'équité.
>
>

5 - Une autre éducation pour apprendre en s'émerveillant

Nous souhaitons de toute notre raison et de tout notre cœur une éducation qui ne se fonde pas sur l'angoisse de l'échec mais sur l'enthousiasme d'apprendre. Qui abolisse le « chacun pour soi » pour exalter la puissance de la solidarité et de la complémentarité. Qui mette les talents de chacun au service de tous. Une éducation qui équilibre l'ouverture de l'esprit aux connaissances abstraites avec l'intelligence des mains et la créativité concrète. Qui relie l'enfant à la nature, à laquelle il doit et devra toujours sa survie, et qui l'éveille à la beauté et à sa responsabilité à l'égard de la vie. Car tout cela est essentiel à l'élévation de sa conscience.
>
>

6 - Incarner l'utopie

L'utopie n'est pas la chimère mais le « non-lieu » de tous les possibles. Face aux limites et aux impasses de notre modèle d'existence, elle est une pulsion de vie, capable de rendre possible ce que nous considérons comme impossible. C'est dans les utopies d'aujourd'hui que sont les solutions de demain. La première utopie est à incarner en nous-mêmes, car la mutation sociale ne se fera pas sans le changement des humains.
>
>

7 - La terre et l'humanisme

Nous reconnaissons en la terre, bien commun de l'humanité, l'unique garante de notre vie et de notre survie. Nous nous engageons en conscience, sous l'inspiration d'un humanisme actif, à contribuer au respect de toute forme de vie et au bien-être et à l'accomplissement de tous les êtres humains. Enfin, nous considérons la beauté, la sobriété, l'équité, la gratitude, la compassion, la solidarité comme des valeurs indispensables à la construction d'un monde viable et vivable pour tous.
>
>

8 - La logique du vivant comme base de raisonnement

Nous considérons que le modèle dominant actuel n'est pas aménageable et qu'un changement de paradigme est indispensable. Il est urgent de placer l'humain et la nature au cœur de nos préoccupations et de mettre tous nos moyens et compétences à leur service.
>
> J’ajoute à ces propositions humanistes que nous devons revisiter nos comportements alimentaires et les distancier des produits industriels : nous devons choisir plus de végétal que de produits animaux, sans les excès des végétaliens (végans), le plus possible bio, de saison et de proximité.
>
> Ainsi, contrairement à ce que pensent et disent les semenciers internationaux, l’agriculture biologique peut nourrir le monde.
>
>

Un couple exemplaire : un film à diffuser largement

Dans le cadre naturel et sauvage des contreforts du Larzac, dans le petit village languedocien de Saint-Privat, à une demi-heure de Montpellier, Babeth et Raphaël Colicci, agriculteurs et thérapeutes, nourrissent depuis longtemps une passion, une philosophie de la culture de l’olivier, des fruits oubliés et des médecines douces. Je me suis abonné à leur excellente revue de pomologie vivante « Les fruits oubliés » (www.fruitsoublies.org), pour le maintien de la diversité fruitière.
>
> Avec force, ils se battent pour faire pousser sur une terre aride, stérile, faite de roche et d’argile, des oliviers et des fruitiers. Dans ce chaos de la nature qui semble insurmontable, ils essaient de créer une extraordinaire oasis de la biodiversité. Ils construisent le monde de demain, dans une démarche de développement durable, fondée sur le respect de l’être et de l’environnement.
>
> Découvrez-les donc dans le merveilleux film de Jean-Yves Bilien, « Seul est vaincu celui qui renonce », et n’hésitez pas à les contacter contact@oleatherm.com.
> Cliquez-ici pour en savoir plus sur ce film, voir la bande-annonce ou commander le DVD.
>
> À Carcassonne, Gandhi International organise du 24 au 29 septembre prochain un magnifique forum « Peuples en marche » (http://www.gandhiinternational.org) où je ne serai présent qu’en vidéo, car déjà engagé pour de nombreuses conférences à l’Île de la Réunion (www.associationtreeoflife.org - lntreeoflife@gmail.com - +262693 13 54 68) sur le vaste thème de prévention santé familles.
>
> Comme le dit Pierre Rabhi, « chacun sa part du colibri » et cela fera un monde exceptionnel ! »
>
> Bien à vous tous, excellente fin de mois d’août
>
> Professeur Henri Joyeux

vendredi 18 septembre 2015

Gilbert Espinasse, agriculteur de conscience

Portrait et histoire d'un pionnier du bio par Yves Garric,
long métrage bientôt présenté à Bozouls


Réalisé par Yves Garric, ancien journaliste, avec Georges Berte à la caméra, voici le portrait d'un personnage superbement attachant : Gilbert Espinasse, paysan bio depuis plus de 40 ans.

« Le bio est tout à fait possible, on ne peut plus sérieux et viable économiquement, même sur des terrains difficiles et assez pauvres » affirme cet idéaliste, pionnier du bio en Aveyron de ses terres maigres et pentues de Sévignac, près de Druelle.


L'association agréée de protection de l'environnement  « Comité Causse Comtal », qui va bientôt fêter ses 20 années d’existence, est particulièrement heureuse de vous présenter la projection de ce film « Gilbert Espinasse, agriculteur de conscience » :

vendredi 25 septembre 2015, à 20h30 à la salle des fêtes de Bozouls.

Cette projection sera suivie d'un débat, en présence de l'acteur principal, Gilbert Espinasse, du réalisateur, Yves Garric et avec la participation de « l'Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne » (A.M.A.P.), de Bozouls.

Entrée gratuite.

dimanche 13 septembre 2015

Une boisson pétillante innovante sans alcool


Bonjour à toutes et à tous , des informations pour une rentrée réussie avec des propositions économiques , merci pour votre coopération.



Une boisson pétillante innovante sans alcool
Pour essayer : Kit « Eco » pour préparer vos pétillants ( Pomme-raisin-pomme-kiwi) lire ici
Où passer votre commande le site ici

Le site Jus de fruits "bio" & autres produits d'Aquitaine pourra s'élargir aux produits du Tarn & Garonne et autres départements...


Prochain séminaire de Démocratie évolutive : « Le travail n'est pas une marchandise » 29 oct - 1er nov 2015

Mormoiron (Provence) Animé par Michel Laloux
Contenu du séminaire
Programme Comment transformer notre approche du travail ?
-séparer le travail du salaire ?
-attribuer une rémunération à une production de valeurs économiques?
-résoudre la question du chômage ?
-situer le revenu de base dans une vision globale de l’économie?
-financer les retraites ?
voir le programme ici 

La crise agricole des solutions avec de vrais paysans et la Société Civile
"Quel regard sur la conf' de demain ?" " Les jeunes face à l'installation"
- Lancement du groupe des jeunes de la conf' 82.
Informations complémentaires au : 05-63-93-57-46 ou cp82@wanadoo.fr
Le comité départemental de la Confédération Paysanne
voir la suite 

Lien en Pays d'ÒC : qui sommes-nous ? activités, moyens, projet...

Site http://www.lienenpaysdoc.com/



























"L’information est-elle devenue une marchandise ? "

Bonjour à tous,
C'est la rentrée, les JeQ reprennent et c'est le



Jeudi 24 septembre
Restaurant « LA CASCADE »
SALLES LA SOURCE à 20h 34 (précises !)

que nous vous invitons à nous rejoindre sur le thème :


"L’information est-elle devenue une marchandise ? "

Face à une information docile (plus proche de la communication que du journalisme), produite par des journalistes « low-cost »,
le citoyen peine à trier le bon grain (peu abondant) de l’ivraie (en surproduction) !
Et si on avait les médias qu'on mérite ?
Qui m’informe et comment ?
Suis-je prisonnier d’un média ?
Suis-je seulement un consommateur d’information ou un citoyen actif ?
Quel est ma marge de manœuvre pour changer ces habitudes ?
Existe-t-il des alternatives aux médias dominants ?

 Jean Pierre ALEXANDRE animera la soirée : Les Médias, par un journaliste !
(Il est journaliste animateur de Radio Temps Rodez 107 FM)

Amicalement à vous, pour l'équipe des JeQ, Jean Bardou.

Changement climatique : pariez en ligne sur le pire !

Changement climatique : pariez en ligne sur le pire !


Changement climatique : pariez en ligne sur le pire !
(Crédit photo : Kim - Flickr)
 

Un contre quatre pour la jolie plage de Palm Cove dans le nord de l’Australie. Une cote à 21 dollars (19 euros) pour celles de Manly et Bondi, deux repères de surfeurs près de Sydney…Sur le site Sportsbet, on peut miser sur la plage australienne qui disparaîtra en premier, submergée par la montée des eaux. Les paris ont été ouverts le 7 septembre, une semaine après la publication par la Nasa de nouvelles données réévaluées indiquant une hausse « pratiquement certaine » d’au moins un mètre du niveau des océans.

Le bookmaker en ligne, plus familier des courses de lévriers et des matchs de cricket, consacre donc désormais une de ses rubriques au changement climatique. « C’est un marché sur lequel nous n’aimerions jamais gagner d’argent, tient à préciser Will Byrne, un porte-parole de Sportsbet, mais nous espérons qu’il sensibilisera à la crise que nous allons devoir affronter au cours des prochaines années. »

La transition écologique, cette colonie d’inventeurs la pratique près de Paris

La transition écologique, cette colonie d’inventeurs la pratique près de Paris


Showerloop

« Quand j’étais petit, je me demandais pourquoi l’eau avec laquelle on se douche ne se recycle pas instantanément. », raconte Jason Selvarajan, jeune ingénieur finlandais. D’une idée d’enfance est né un projet de fin d’études, la « Showerloop », une douche munie d’un système qui nettoie l’eau de la douche en temps réel, pour la réinjecter dans le pommeau. Le tout se compose d’une pompe et de filtres tandis que des rayons ultraviolets s’attaquent aux bactéries. Quand une douche classique pompe 10 litres d’eau par minute, la Showerloop en utilise la même quantité… quelle que soit la durée. (Crédit photo : Stefano Borghi)
Tracteur à pédales, éolienne à 30 euros, douche économe… Pendant un mois, douze innovations « open source » sont développées au château de Millemont, dans les Yvelines. Visite guidée.

L’ambiance a tout d’une colonie de vacances. Mais les douze équipes d’inventeurs réunies dans le château de Millemont (Yvelines) pendant cinq semaines, ne sont pas là pour chômer. Leur mission : mettre au point des solutions pour le climat et la transition écologique, sous la forme d’innovations open source. L’aventure est née de la réunion de OuiShare (Paris) et Open State (Berlin), deux communautés basées sur la collaboration et le partage. A quelques mois de la 21e conférence des Nations unies sur le climat (COP21), les cinq fondateurs issus de ces deux collectifs ont baptisé leur projet POC21, pour « proof of concept » : « Au lieu d’une conférence des parties, expliquent les fondateurs sur leur site, nous proposons une preuve de concept pour un avenir durable, grâce à une nouvelle génération de produits open source peu gourmands en ressources, qui sont sexy comme Apple, mais ouverts comme Wikipedia. »

Porteurs de projets, organisateurs, mentors et bénévoles : tous participent aux tâches de la vie en communauté. (Crédit photo : Ophelia Noor)


Suite à un appel à projets international, les 12 prototypes les plus prometteurs dans les domaines de l’énergie, de l’alimentation, de la santé et des transports ont été retenus parmi près de 200 candidatures. L’aventure est dotée d’une enveloppe d’un million d’euros, financée grâce à des subventions, des fondations et des entreprises. « L’idée était de fournir un lieu à tous ces porteurs de projets pour qu’ils puissent créer, avec tout le matériel à disposition et des experts pour les guider », explique Benjamin Tincq, cofondateur de OuiShare et de POC21. Ainsi, designers, communicants, ingénieurs et techniciens sont là pour aider les équipes à muscler leur projet, pour rendre le produit final plus fonctionnel et accessible.

Milena Sonneveld et Florent de Ganck bossent sur leur vélo M2. (Crédit photo : Ophelia Noor)


A l’issue de l’aventure, un catalogue attractif façon « catalogue Ikea » présentera l’ensemble des douze produits, leurs plans de construction et la listes des composants. Une exposition gratuite, ouverte au public sur pré-inscription, se tiendra à l’issue de l’aventure, les 19 et 20 septembre sur le site du château. Enfin, en amont de la COP 21 et pendant la conférence se ra organisé une autre expo à Paris.

Dans le lounge du château, les équipes échangent… ou se prélassent. (Crédit photo : Stefano Borghi)

Cakes aux prunes, à la feta et aux noix

Cakes aux prunes, à la feta et aux noix


Cakes aux prunes, à la feta et aux noix
(Crédit photo : Cocotte et biscotte)
 
Chaque semaine, nous vous proposons une recette végétarienne, réalisée par Cocotte et Biscotte. Aujourd’hui, de petits gâteaux pour prolonger l’été, encore et encore.

L’automne est presque installé, ça y est. Le soleil brille encore, mais les températures plus fraîches pointent le bout de leur nez. Ne plus profiter des soirées malgré la fraîcheur et les jours plus courts ? Que nenni ! Les petits apéros avec les amis ou les gens que l’on aime, c’est jusqu’au bout. Hop de petits cakes totale impro. Je prends une recette de base de cake salé, quelques prunes du jardin d’un ami, un peu de feta, quelques noix et nous voilà avec de ravissants petits amuse-bouche pour le plaisir de tous. Le mariage entre l’acidité de la prune et le crémeux de la feta est juste parfait, essayez-les, régalez-vous et à tout bientôt !

Pour 8 petits cakes ou un grand

Préparation : 20 min

Cuisson : 20-25 mn
- 150 g de prunes rouges
- 190 g de farine T80
- 1/2 sachet de levure
- 175 ml de lait végétal
- 25 g de beurre fondu
- 1 petit œuf battu ou 1 cuillère à soupe de purée d’oléagineux (noix de cajou, amandes, etc.)
- 100 g de feta (ou brie, roquefort, bûche de chèvre) coupée en morceaux
- une grosse poignée de cerneaux de noix
- sel, poivre
- 1 pincée de noix de muscade
- graines de caro (facultatif)
Préchauffez le four à 200°C.

Dénoyautez les prunes et coupez-les en petits morceaux. Coupez la feta en petits morceaux. Conservez.

Dans un saladier, mélangez la farine, la levure et la noix de muscade. Salez, poivrez légèrement.

Dans un autre saladier, fouettez le lait végétal, le beurre fondu et l’œuf ou la purée d’oléagineux.

Mélangez le mélange « sec » et le mélange « humide ». Ajoutez alors les prunes, la feta, les cerneaux de noix et quelques graines si vous le souhaitez. Mélangez légèrement le tout et répartissez la pâte dans de petits moules à cake. Enfournez pour 20-25 minutes. C’est prêt !

Bon appétit !

« Regards sur nos assiettes », docu goûtu

« Regards sur nos assiettes », docu goûtu


« Regards sur nos assiettes », docu goûtu
(Crédit photo : DR)
 
De Pierre Beccu, sortie le 9 septembre.

A vingt-cinq ans d’intervalle, deux documentaires retracent le parcours d’un repas, des conditions de sa production à l’assiette. La forme et le regard cinématographique diffèrent totalement entre le film de Luc Moullet, Genèse d’un repas, sorti en 1979, et celui de Pierre Beccu, qui sortira en avril accompagné d’un cycle de projections-débats et de modules éducatifs. Néanmoins, ce procédé permet, dans les deux cas, de renouer le lien, défait depuis longtemps, entre l’aliment que l’on porte à sa bouche et les conditions de sa production. « J’ai choisi des aliments parce que c’est quelque chose qui parle aux gens », racontait Luc Moullet dans une interview de 1979 parue dans Cinéma 79. En l’occurrence, un morceau de thon à l’huile, une omelette et une banane. Le menu, très banal, d’un déjeuner sur le pouce. « Ce sont des choix très précis. Je voulais des produits de France », poursuivait-il. Le fil conducteur de son documentaire est l’exploitation des travailleurs du monde entier. Luc Moullet remonte la filière, en Equateur pour les bananes, au Sénégal et dans le Pas-de-Calais pour le thon, en Normandie pour les œufs. Il se met en scène lui-même, consommateur blanc occidental, bénéficiaire de ces partages illégaux. Déjà, le problème de l’imaginaire mensonger du terroir est présent dans le film à travers le parcours du thon sénégalais, labélisé « pêcheur breton ». Sur le même thème, plus qu’un regard de cinéaste, Regards sur nos assiettes propose un exercice de co-construction avec six étudiants en ingénierie d’espace rural à Annecy (Haute-Savoie). Le documentaire commence dans les rayons d’un supermarché, où se fait 80% de la vente des denrées alimentaires. Mais l’enquête tourne court lorsque les services de surveillance interdisent aux apprentis réalisateurs de capturer les images des têtes de gondoles vantant leurs promotions.

Un pain qui sent le miel

Après les questions des marges, de la provenance, de la saisonnalité, survolées faute d’accès aux sources, le documentaire devient intéressant lorsqu’il raconte l’élaboration de circuits courts, peu à peu, en marge du système. Acteurs du film, les étudiants réapprennent, et nous avec, comment le pain, produit avec des variétés de blés anciennes, sent le miel et se conserve plus d’une semaine. Des agriculteurs, rencontrés longuement, reprennent la main sur leur métier, choisissent leurs outils et sortent d’un système d’exploitation avilissant de la terre et des hommes. Comme dans Genèse d’un repas, les coûts cachés, économiques, éthiques et politiques, du contenu de nos assiettes sont rendus visibles par un exercice de dévoilement implacable et logique, mais que l’on se refuse pourtant à faire.

Découvrez la bande-annonce du film


Regards sur nos assiettes Bande Annonce from bascanal on Vimeo.

A Aubervilliers, un collectif invente un autre collège

A Aubervilliers, un collectif invente un autre collège

1er septembre 2015 / Marie Astier (Reporterre)




Une petite révolution est en cours dans l’Education nationale. A Aubervilliers, un collectif d’enseignants imagine un collège différent, dont le fonctionnement serait démocratisé, l’enseignement polytechnique, les décisions collectives... Un rêve dont ils espèrent convaincre l’institution de le concrétiser dans un nouvel établissement en 2017.

Tout a commencé par une grève : en 2010, à Aubervilliers, des suppressions de postes sont annoncées, alors que le nombre d’élèves augmente. Pendant deux mois, les profs des collèges du secteur protestent, se rencontrent, débattent. « On a discuté de l’école, de ce qui n’allait pas, se rappelle Isabelle Darras, professeure de lettres classiques. Puis on a appris que le département votait le budget pour construire un nouveau collège à Aubervilliers. » C’est le déclic : et si cet établissement à naître, dont les plans ne sont même pas encore dessinés, était justement l’occasion de repenser un collège différent ?
Au départ, ils sont quelques profs et un CPE (conseiller principal d’éducation), exerçant tous en zone « difficile ». Ils se réunissent dans un collectif, puis créent l’association pour un collège coopératif et polytechnique à Aubervilliers (A2CPA). Aujourd’hui, ils sont une dizaine de permanents, plus une trentaine de curieux réguliers.

Ils mettent une contrainte à leur imagination : le collège sera public et respectera la carte scolaire. « On fait un collège pour nos élèves, insiste Vincent Boroli, professeur d’EPS dans le 19e. On a envie d’offrir un service public d’éducation de meilleure qualité, et ce dans une des villes les plus pauvres de France. »

L’éducation nationale, usine à élèves ?

Trop d’élèves par classe, manque de moyens, direction parfois autiste. Tous sont insatisfaits des conditions dans lesquelles ils exercent leur métier. « On a plus l’impression d’être dans une logique d’usinage de l’éducation que dans un métier où on prend en compte l’humain. L’éducation nationale est basée sur un modèle très vertical où l’on applique des décisions sans avoir l’impression d’en être les auteurs », dénonce Vincent.
« Aujourd’hui dans le secondaire, les conditions ne sont pas créées pour que les professeurs travaillent en équipe. Or la transmission des savoirs est une affaire collective », observe André Sirota. Ce chercheur et professeur en psychologie à l’université Paris-Ouest, spécialiste de l’éducation, soutient activement le collectif.
Mais attention, avertit Séverine Labarre, professeure de lettres modernes, « on n’a pas pensé les choses en fonction de ce qu’on n’aime pas dans l’éducation nationale, on l’a construit en fonction de ce que l’on voudrait. »
JPEG - 150 ko
Régulièrement, le collectif organise des ateliers avec la population du quartier du futur collège. Ici un atelier jardin.

Révolutionner le collège

Le collectif se réunit toutes les deux semaines. Il fait du « tourisme pédagogique » dans les établissements appliquant des pédagogies alternatives, prend des journées entières pour réfléchir pendant les vacances scolaires.
Peu à peu, le projet se dessine. Emploi du temps, hiérarchie au sein de l’établissement, méthodes de travail en classe ou entre profs, tout est remis à plat.
Il faut d’abord lutter contre l’anonymat dans un établissement programmé pour avoir 600 élèves. L’idée est de le diviser en trois « maisons » de 200 élèves, chacune accueillant tous les niveaux, avec ses salles, ses profs, ses activités.
Il faut aussi démocratiser la vie de l’établissement. Chaque classe tiendra conseil une fois par semaine pendant une heure. Ordre du jour, tour de parole, maître du temps : les enfants dirigent la séance. « C’est un espace pour apprendre à gérer les conflits par la parole, avec un rituel qui permet d’instituer un climat d’écoute », explique Vincent.
PNG - 67 ko
Des conseils d’élèves à l’assemblée de classe, le but est de démocratiser le fonctionnement du collège.
Au-dessus, les conseils de maison et de collège fonctionnent sur le même système et intègrent élèves, profs, personnel de l’établissement. Ces heures de concertation sont formalisées dans l’emploi du temps des élèves et des adultes. « On passera plus de temps dans l’établissement, mais moins de temps à brasser de l’air, espère Adeline. Il s’agit de partager le pouvoir. C’est une révolution au collège. »

Apprentissage de la citoyenneté

Autre révolution, l’enseignement polytechnique. Au sein de l’établissement, un jardin pédagogique et un atelier vélo sont prévus. Une façon de « décloisonner les matières ». « Dès la sixième, l’élève entre dans un système avec des profs ultra-spécialisés chacun dans leur matière et n’arrive plus à articuler les savoirs, on ne fait plus le lien entre le théorique et le pratique », regrette Vincent Boroli. Ainsi, le projet propose par exemple de mesurer son rythme cardiaque en sport pour faire le lien avec les cours de biologie, ou d’apprendre les surfaces en mathématique à travers le projet de repeindre une salle de classe.
Cette organisation devra permettre un « meilleur apprentissage des savoirs et de la citoyenneté, espère le chercheur André Sirota. Des objectifs souvent affichés dans les discours de l’éducation nationale, mais peu présents dans les faits... »

Remettre en cause le système de l’intérieur

Le projet a été plutôt bien accueilli. In extremis, et après accord de l’éducation nationale, le département, qui gère la construction, a invité le collectif à rencontrer les architectes du futur bâtiment. « On a pu obtenir l’organisation du collège en trois escaliers pour les trois maisons, des lavabos dans toutes les salles pour les ateliers, des tables déplaçables, etc. », se félicite Adeline. Ce n’est pas pour autant que leur projet est accepté. Le collège doit officiellement ouvrir ses portes en 2017, il y a le temps, mais le chemin au sein de la hiérarchie éducative est long. L’académie de Seine-Saint-Denis semble plutôt les soutenir. Au-dessus, le rectorat de Créteil demande encore à être convaincu.
Car ce projet de collège qui se veut « différent » est d’autant plus subversif qu’il veut s’intégrer au sein de l’éducation nationale. « Cela remet en cause le système de l’intérieur », note Adeline Besson.
PNG - 47.4 ko
L’organisation idéale du collège selon le collectif.
Une petite révolution que tous les membres du collectif ont déjà entamé au sein de leurs établissements. En français, Isabelle laisse régulièrement ses élèves choisir les textes. Vincent a tenté une classe sans notes. Séverine a introduit des conseils d’élèves dans ses classes. Et tous organisent désormais leurs réunions de profs à la manière des conseils coopératifs, pour réapprendre à travailler ensemble.

Curry de légumes

Curry de légumes


Curry de légumes
(Crédit photo : Cocotte et Biscotte)
 
Chaque semaine, nous vous proposons une recette végétarienne, réalisée par Cocotte et Biscotte. Aujourd’hui, pour le retour des vacances, voici un plat réconfortant.

La maman d’un ami m’a rapporté du curry et du garam masala d’Inde. Des saveurs incomparables qui subliment les plats indiens que j’ai l’habitude de préparer. Une recette simple qui mettra saveurs et couleurs dans vos assiettes. A vous de jouer !


Pour 4 personnes

Préparation : 15 min

Cuisson : 50 min
- 250 grammes de pommes de terre
- 2 courgettes
- 3 carottes
- 1 oignon
- 1 poignée de tomates cerises
- 1 citron vert
- 250 ml de lait de coco
- Une cuillère à soupe de curry
- Une cuillère à soupe de garam masala
- Sel
- Huile de tournesol
Epluchez les pommes de terre et les carottes. Détaillez-les en gros cubes. Lavez la courgette et détaillez-la en gros cubes. Placez les légumes dans un cuit-vapeur et laissez cuire environ vingt minutes.
Pendant ce temps, épluchez l’oignon et faites-le revenir à feu doux dans une cocotte. Lorsqu’il est tendre, ajoutez le jus de citron vert, les tomates cerises coupées en deux, les épices et le lait de coco. Faites revenir le tout à feu très doux environ dix minutes. Ajoutez les légumes et mélangez le tout. Couvrez et laissez mijoter environ vingt minutes. Ajustez l’assaisonnement au besoin. Servez accompagné de riz basmati. Bon appétit !

Obsolescence programmée : voici les objets qui ne vous ont jamais lâchés

Obsolescence programmée : voici les objets qui ne vous ont jamais lâchés


Obsolescence programmée : voici les objets qui ne vous ont jamais lâchés
(Crédit photo : Arnaud Ladrière)
 
Machine à laver antique, walkman des années 1980, perceuse vieille de quarante ans… Voici les outils qui suivent quelques-uns de nos lecteurs depuis l'enfance ou l'adolescence. Et vous ? Quel est votre objet incassable ?

Pendant que les politiques envisagent d’inventer un délit d’obsolescence programmée, nous vous avons demandé de nous parler de ces objets qui vous accompagnent, fidèles depuis des années. Voici vos premières réponses :
- « Ma machine à laver Thomson datant de 1983 et fonctionnant toujours ! », Laura Coste.
Crédit photo : Laura Coste
- « Ma vieille calculette de collège, 30 ans environ, toujours en forme », Arnaud Ladrière.
Crédit photo : Arnaud Ladrière
- « Mon vieux walkman des années 1980, même la batterie fonctionne encore », Arnaud Ladrière.
Crédit photo : Arnaud Ladrière
- « Ma perceuse, plus de 40 ans et précise au centième, avec juste un coup de peinture pour l’apparence ! », Arnaud Ladrière.
Crédit photo : Arnaud Ladrière
- « Le batteur à œufs de ma maman, reçu comme cadeau de mariage en… 1979 et dont elle n’a jamais cessé de se servir ! Seul le fil de l’alimentation électrique a été changé l’hiver dernier ! », Cécile Prévost.
Crédit photo : Cécile Prévost
- « Un jouet, la Dictée Magique, datant de 1978, elle marche encore. Ma fille de 11 mois commence à jouer avec, quasiment quarante ans après », Fabien Bataille.
Crédit photo : Fabien Bataille
- « Mon radio-réveil Sony, acheté en septembre 1984 à l’occasion de mon premier emploi et qui me réveille toujours sans faillir aujourd’hui. Il a juste tendance à prendre un petit peu retard (à peine deux minutes en six mois), rien de grave », Vincent Amineau.
Crédit photo : Vincent Amineau
- « J’utilise encore la bouilloire achetée par mes parents en 1986 ou 1987, je n’ai eu à changer que le cordon d’alimentation (en 1993). J’avais aussi un grille-pain dans lequel on pouvait également faire cuire des saucisses, que mes parents avaient acheté lorsqu’ils se sont mariés en 1974, mais je l’ai vendu l’année dernière ! », Véronique (jeune abonnée Terra eco).
Crédit photo : Véronique
- « Ma calculatrice et celle de mon chéri : elles ont tenu comme nous ! »
Crédit photo : Natasha Shasha
Et vous ? Quel(s) objet(s) vous accompagne(nt) depuis dix, vingt, trente ans sans jamais flancher ? Racontez-nous dans le forum en bas de cet article et envoyez vos photos à kleloet(at)terraeco.net. Nous publierons les meilleures contributions.