Il y a une science du ver de terre, la géodrilologie, eh oui !
5 mars 2016 / Christine Laurent (Reporterre)
Le jardinier travaille la terre à
la grelinette puis la recouvre de compost tamisé. C’est alors que, si
tout va bien, les vers de terre prennent le relais.
Nous avons sorti les chapkas et les
gants et, dans le vent et le froid, nous avons pédalé vers la gare
d’Austerlitz, confiantes dans le plein soleil annoncé par la météo. Le RER,
qui court sur les voies, est un révélateur d’injustice sociale… Elle
s’inscrit comme dans un livre dans les paysages que nous traversons
jusqu’au dernier front de l’urbanisation, dans notre jardin de la vallée
de la Juine.
Une chaleur printanière nous accueille. Les jonquilles commencent à fleurir… et d’une corolle s’échappe un gros bourdon qui, d’un vol maladroit et bruyant, s’éloigne vers une autre fleur épanouie. Les coccinelles aussi sont de sortie. Pourtant, pas la moindre pousse de fèves et de pois. La terre est encore bien froide. Peut-être avons-nous été un peu vite en besogne. Espérons que nos graines germeront avant de pourrir sous terre !
La journée est idéale pour travailler la terre et je m’attaque à remettre en état les buttes sérieusement mises à mal par les rats taupiers. Avec la grelinette, en piquant les dents dans la terre et en suivant d’un mouvement de balancier avant-arrière, j’avance dix centimètres par dix centimètres, finalement assez rapidement. J’étends ensuite une couche de compost tamisé avec un grillage trouvé dans le jardin et dont les jours mesurent un centimètre carré. Deux brouettes couvrent maintenant la terre d’une pellicule nourricière. À condition que les vers de terre fassent leur boulot !
Le soleil est passé derrière la haie de thuyas. Il est temps de se couvrir et de repartir vers la gare, laissant nos vers de terre prendre le relais.
Une chaleur printanière nous accueille. Les jonquilles commencent à fleurir… et d’une corolle s’échappe un gros bourdon qui, d’un vol maladroit et bruyant, s’éloigne vers une autre fleur épanouie. Les coccinelles aussi sont de sortie. Pourtant, pas la moindre pousse de fèves et de pois. La terre est encore bien froide. Peut-être avons-nous été un peu vite en besogne. Espérons que nos graines germeront avant de pourrir sous terre !
La journée est idéale pour travailler la terre et je m’attaque à remettre en état les buttes sérieusement mises à mal par les rats taupiers. Avec la grelinette, en piquant les dents dans la terre et en suivant d’un mouvement de balancier avant-arrière, j’avance dix centimètres par dix centimètres, finalement assez rapidement. J’étends ensuite une couche de compost tamisé avec un grillage trouvé dans le jardin et dont les jours mesurent un centimètre carré. Deux brouettes couvrent maintenant la terre d’une pellicule nourricière. À condition que les vers de terre fassent leur boulot !
- La grelinette et les buttes mises à mal par les rats taupiers.
- Le mouvement de va-et-vient du sous-sol vers la surface du ver anécique.
Le soleil est passé derrière la haie de thuyas. Il est temps de se couvrir et de repartir vers la gare, laissant nos vers de terre prendre le relais.
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