Le Tafta pour les nuls
(Crédit photo : greensefa - flickr)
Mercredi, le président du Parlement européen a préféré repousser le
vote sur la zone de libre-échange transatlantique. Vous n'avez rien
compris à ce projet qui cristallise les tensions ? Suivez le guide !
Faire
l’autruche : chercher à fermer les yeux sur l’imminence d’un danger.
C’est à peu près le comportement adopté cette semaine par le
social-démocrate Martin Schulz, président du Parlement européen.
L’instance devait s’exprimer mercredi sur le Tafta (Partenariat
transatlantique de commerce et d’investissement, dit aussi TTIP ou
marché transatlantique). Sauf que face à un échec annoncé, le président
du Parlement européen a préféré reporter le vote à l’été.
Pourtant, il ne s’agissait pas, pour les élus européens, de se prononcer sur l’adoption ou non du traité puisque les négociations sur son contenu sont encore en cours. Le vote de cette semaine était purement consultatif : il devait permettre aux députés européens d’influencer la Commission dans la conduite des discussions. Si une simple consultation ne peut avoir lieu faute de consensus, autant dire que l’adoption, un jour, du marché transatlantique, promet de longues discussions à l’assemblée. Explications en sept points.
A titre d’exemple, les Américains autorisent le lavage au chlore de leurs volailles pour éradiquer les salmonelles alors que l’UE interdit un tel traitement. Idem pour le bœuf aux hormones que les anti-Tafta craignent de retrouver sur les étals européens. A l’opposé, les Américains sont réticents face au lait cru et fromages non pasteurisés et plus exigeants que les Européens en ce qui concerne les émissions de particules fines par les véhicules. Si les normes doivent converger, quelles seront les options choisies ? Les opposants à la zone de libre-échange craignent un nivellement par le bas des règles sanitaires et environnementales. Pour le moment, impossible de savoir à quoi ressemblerait l’accord. La Commission européenne s’est simplement engagée à ne pas franchir certaines « lignes rouges », sans que l’on ne sache vraiment à quoi elles correspondent.
A lire aussi sur Terraeco.net :
Traité de libre-échange UE-USA : pourquoi villes et régions se rebellent
Pourtant, il ne s’agissait pas, pour les élus européens, de se prononcer sur l’adoption ou non du traité puisque les négociations sur son contenu sont encore en cours. Le vote de cette semaine était purement consultatif : il devait permettre aux députés européens d’influencer la Commission dans la conduite des discussions. Si une simple consultation ne peut avoir lieu faute de consensus, autant dire que l’adoption, un jour, du marché transatlantique, promet de longues discussions à l’assemblée. Explications en sept points.
- TTIP, Tafta, quoi ?
- Une zone de libre-échange, et alors ?
A titre d’exemple, les Américains autorisent le lavage au chlore de leurs volailles pour éradiquer les salmonelles alors que l’UE interdit un tel traitement. Idem pour le bœuf aux hormones que les anti-Tafta craignent de retrouver sur les étals européens. A l’opposé, les Américains sont réticents face au lait cru et fromages non pasteurisés et plus exigeants que les Européens en ce qui concerne les émissions de particules fines par les véhicules. Si les normes doivent converger, quelles seront les options choisies ? Les opposants à la zone de libre-échange craignent un nivellement par le bas des règles sanitaires et environnementales. Pour le moment, impossible de savoir à quoi ressemblerait l’accord. La Commission européenne s’est simplement engagée à ne pas franchir certaines « lignes rouges », sans que l’on ne sache vraiment à quoi elles correspondent.
- La peur des tribunaux privés
- Quels intérêts à signer ?
- Et l’environnement dans tout ça ?
- C’est pour quand ?
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