lundi 9 avril 2012

L'eau un bien commun pour la planète et l'aveyron


L’eau, un bien commun pour la planète et l’Aveyron
Mercredi 11 avril 2012
à 20h30
Salle n° 7 de la Maison des Sociétés

Esplanade Jean Jaurès

à Decazeville
 
Le succès du récent Forum Alternatif Mondial de l’Eau qui s’est déroulé à Marseille du 14 au 17 mars 2012 en parallèle du forum mondial de l’eau organisé par les multinationales de ce secteur, montre que l’on peut faire face à la manipulation et à la désinformation et faire des proposition audacieuses pour protéger et avoir une gestion citoyenne de cette ressource, bien commun de l’humanité.
Mais qu’en est-il localement ?
Pour nous en parler, Europe Ecologie – les Verts de l’ouest Aveyron a invité dans le cadre des Rencontres de l’Ecologie, deux témoins de notre département.
Yves ANGOY est un écologiste aveyronnais de la première heure. Cet Espalionnais amoureux de l’Aubrac et de ses boraldes suit tous les dossiers locaux touchant à la nature et particulièrement à l’eau.
Marie-Claude CARLIN est élue à Rodez. Elle a suivi de nombreux dossiers touchant à l’eau, notamment lorsqu’elle était Conseillère Régionale.
Tous les deux sont impliqués depuis des dizaines d’années dans la défense de la nature, de l’environnement et dans la protection de nos eaux de surface et souterraines.
 
Retenues collinaires, microcentrales, barrages hydrauliques, forages sur l’Aubrac… l’eau devient localement la convoitise de nombreux secteurs d’activité : agriculture, agroalimentaire, énergie, industrie, collectivités…
Les pollutions de l’eau souterraine ou de surface sont récurrentes et rarement, les responsables sont trouvés. Les réparations, lorsqu’elles elles sont possibles, sont aussi rarement assumées par les pollueurs pourtant identifiés.
L’UFC Que Choisir dénonçait il y a quelques jours, le fait que près de deux millions de personnes en France reçoivent une eau non conforme aux réglementations car trop polluée. Près de 70 % de cette pollution provient des pesticides, nitrates et sélénium.
De nouveaux dangers menacent cette ressource inestimable : sécheresses récurrentes dues au dérèglement climatique mais aussi permis pour l’extraction de gaz de schistes.
C’est aussi l’érosion des sols et l’artificialisation galopante de terres agricoles pour l’aménagement de zones d’activités, de lotissements, d’infrastructures de transport… qui menacent la circulation et la qualité des eaux de surface et empêchent cette eau de s’infiltrer dans les nappes phréatiques.
Le diagnostic est accablant.
Pourtant, les lobbies industriels et agricoles soutenus par des notables et des hommes politiques influents continuent à le nier et s’organisent pour faire face à la contestation des citoyens de plus en plus inquiets.
Heureusement la résistance s’organise.
 

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